Pour sa création, son fonctionnement ou son expansion, toute entreprise a besoin d’argent. Si l’apport personnel de l’entrepreneur ou de l’entreprise se révèle obligatoire, dans la majorité des cas, il se révèle insuffisant. Découvrez dans cet article sur les principales sources de financement pour les entreprises.
Également connu sous la dénomination de crowdfunding, le financement participatif se présente comme l’une des meilleures solutions de financement pour les entreprises. Il convient parfaitement aux entreprises naissantes. Cependant, les sociétés peuvent également y recourir pour impulser leur développement.
Le financement participatif ou crowdfunding peut prendre trois différentes formes. Il peut s’agir d’un don, d’un prêt avec ou sans intérêt ou encore d’un investissement en capital. Le don reste la forme la plus répandue du financement participatif. En règle générale, il est effectué sans contrepartie. Mais pour cette raison, il ne permet pas aux entreprises de collecter des sommes importantes. Le prêt participatif quant à lui favorise la collecte de fonds plus importants, mais les intérêts à payer se révèlent généralement plus importants que ceux des banques. Avec un investissement en capital enfin, l’entreprise ne débourse pas de l’argent, mais cède une partie de ses actions pour une durée déterminée. Dans ce cas comme dans celui du prêt, il est très important de procéder à la signature d’un contrat, beaucoup moins lorsqu’il s’agit d’un don. La plateforme Finance Héros fournit de plus amples informations sur ce sujet.
Pour solliciter un financement participatif, les entreprises doivent recourir à des plateformes dédiées à cet usage. Il en existe une grande variété et il convient de faire montre de prudence et d’objectivité avant d’opérer un choix. Le plus souvent, l’entrepreneur s’adresse en premier aux membres de son entourage (famille, amis, collègues, voisins…)
Les bénéfices du crowdfunding sont multiples et s’étendent aux entreprises, autant qu’aux souscripteurs. Relativement aux entreprises, le recours au financement participatif leur permet de lever des fonds rapidement et sans garanties personnelles. Cela se révèle particulièrement intéressant lorsque les sociétés bénéficient de dons sans contrepartie. Par ailleurs, cette solution leur permet de réaliser une étude de marché et de tester la crédibilité de leur projet à grande échelle. De même, en cas de participation ou d’investissement en capital, les souscripteurs peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt sur leurs revenus (18%) ou d’une réduction d’impôt sur la solidarité sur la fortune (50%).
Abstraction faite de ses multiples attraits, le crowdfunding représente une source de financement particulièrement délicate. En effet, lorsque l’entreprise qui présente son projet ne parvient pas à trouver la somme totale dont elle a besoin, les sous déjà collectés sont retournés aux différents souscripteurs. Pour cette raison, il serait judicieux de prendre certaines dispositions avant de se lancer. Avant tout, il convient de s’assurer de la maturité du projet et de la disponibilité du temps et de l’énergie à y consacrer. De même, la maîtrise des outils de communication, notamment les réseaux sociaux, s’avère indispensable. Aussi, faudra-t-il que l’entreprise détermine à l’avance les concessions qu’elle est disposée à faire et les mette par écrit. Pour finir, le choix de la plateforme de crowdfunding constitue également une étape décisive.
Elle représente une solution taillée pour les entreprises avec une certaine ancienneté et en quête de financement pour leur développement. À ces sociétés, les banques consentent plus aisément à accorder des prêts. De même, il sied de remarquer que les taux pratiqués par les banques se révèlent très attractifs. Toutefois, l’entreprise doit s’assurer de la viabilité de son projet. Les prévisions du business plan doivent permettre de s’acquitter des mensualités sans endiguer la croissance de la société.
Les sociétés d'affacturage ont une expertise qui leur permet de financer des projets plus atypiques que les circuits bancaires classiques.
Certaines fondations ou associations telles que l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Économique) ou l’AIF (Association Initiative France) consentent à financier des projets d’entreprises. Cette subvention reste soumise à la fourniture d’un dossier solidement ficelé sur ledit projet. Aussi, au-delà d’une aide financière, les sociétés ou start-ups peuvent également bénéficier du suivi de professionnels chevronnés..
Les pouvoirs publics également proposent leur aide aux entreprises ou aux entrepreneurs, peu importe leur stade de développement. En France par exemple, les subventions prévues et attribuées par le gouvernement à cet effet sont multiples. Il s’agit entre autres du CAPE (Contrat d’Appui aux Projets d’Entreprises), du NACRE (Nouvel Accompagnement à la Création ou à la Reprise d’Entreprise) ou encore de l’ACRE (Aide à la Création ou à la Reprise d’une Entreprise) pour ne citer que ceux-là. Aussi, les entreprises peuvent-elles bénéficier de l’appui financier des collectivités locales.
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