Quels sont les financements possibles sur les DROM TOM ?
Il est possible de souscrire un contrat d’affacturage quand votre activité ou votre siège social se trouve dans un DOM ou dans un TOM. Mais peu de sociétés d’affacturage interviennent pour l’instant sur ces secteurs, ce qui limite la concurrence.
Sur certains DOM-TOM, notamment en Martinique et sur la Guadeloupe des factors ont ouvert des bureaux pour développer les activités d’affacturage.
L'économie martiniquaise dépend fortement du tourisme, de l'agriculture et de la pêche et de l'exportation de ces produits transformés. Cependant la Martinique reste un pays importateur avec un important déficit commercial. La majorité des produits importés concernent les machines agricoles, les produits alimentaires autre que ceux produits sur l'île, les automobiles, les combustibles et produits chimiques. Sur le sol martiniquais, la construction, le BTP, la transformation de matières premières et le transport sont également des secteurs trés actifs.
La Martinique est bien relié au commerce international par un réseau de transport maritime et aérien depuis Fort de France principalement.
L'affacturage comme source de financement rentre dans les habitudes de financement des entreprises, dès lors que des créances inter-entreprises sont en jeu. Le factor règle les créances sans attendre l'échéance de financement et peut se charger également du recouvrement.
Plusieurs sociétés d'affacturage interviennent en Martinique avec lesquelles e-affacturage a noué un partenariat privilégié pour être en capacité de vous présenter les meilleures offres du marché.
Avec près de 30000 entreprises et un nombre deux fois plus important de défaillances qu'en métropole, la stratégie de financement de l'entreprise est fondamentale pour augmenter ses chances de développement. Se protéger contre les impayés en profitant de l'assurance crédit intégré à l'affacturage est une stratégie gagnante.
De même qu'en Martinique, en Guadeloupe, autre île des Antilles, plusieurs factors sont implantés et des solutions d'affacturage peuvent être mises en place par e-affacturage.
Pour les autres DOM-TOM il reste difficile pour une banque de la métropole d’octroyer un prêt bancaire à un demandeur de crédit local dont l'environnement est très spécifique et fait peser des risques qu'il est difficile d'appréhender correctement depuis la métropole du fait de la distance. Il est dès lors recommandé de se tourner vers un facor implanté dans les DOM-TOM.
A La Réunion, Mayotte , il est également possible pour des entreprises qui ont leur siège social et leur activité sur place de faire de l'affacturage car des sociétés d'affacturage sont directement représentées sur place. e-affacturage a noué des accords avec ces factors pour distribuer les solutions d'affacturage sur place.
Pour les autres territoires d'outre mer, s'il n'y a pas de factor sur place, ou représenté, il n'y a pas de possibilité de faire de l'affacturage.
La logique voudrait que les ventes sur les collectivités d’outre mer (COM) et les départements et régions d’outre mer (DROM), soient considérées comme des ventes domestiques dans la mesure où ses territoires font partie intégrante de la France.
Comme leurs lieux géographiques sont situés en dehors du continent européen, et qu’ils sont rattachés à d’autres continents, américain, océanien ou africain, les DROM-COM sont considérés différemment que des ventes domestiques, mais sans être de l’export.
Ils ont un statut à part, qui est régit particulièrement par chaque société d’affacturage.
Certains factors, acceptent de financer les ventes sur les DROM-COM, mais les considèrent comme de l’ export , elles les rattachent alors à leurs services export pour des raisons techniques de relances suivant les créneaux horaires en vigueur dans ces territoires.
D’autres factors, assurent une présence physique dans les DROM-COM et ont une filiale sur place. Ils traitent alors ces ventes comme des ventes locales , car ils font un recouvrement local, de la même manière qu’ils procèdent avec la gestion des créances de leurs clients locaux.
Enfin, des factors, peu nombreux, refusent ces créances car ils n’ont ni présence locale, ni service export, et ne veulent pas s’engager sur des recouvrements incertains.