Lorsque l'économie se trouve dans un contexte de rallongement des délais de paiement, souvent deux semaines en moyenne de retards de paiement, ces retards de paiement ont bien sûr un impact sur le fonctionnement du contrat d’affacturage , puisqu’ils rallongent la période du financement.
Ces deux semaines de plus comptent en frais financiers car le taux d’intérêt est appliqué jusqu’au règlement par le client.
Avec la crise du Covid-19 , on assiste à une hausse des retards de paiement de plusieurs jours en moyenne, on compte 3 jours de retards de paiement en moyenne de plus pour toutes les entreprises en 2020 par rapport à 2019.
En 2019, le retard moyen de paiement toutes entreprises confondues était de 10 jours et il est passé à 13 jours en 2020. Pour les PME c’est encore plus grave, puisque ce délai de retard est passé à quasiment 19 jours en 2020 contre 11 jours en 2019.
Les causes sont multiples mais presque toutes liées à la crise, le confinement à désorganisé la chaine de validation des factures dans les entreprises, un jour perdu par ci et un autre jour perdu par là et au final on se retrouve avec plusieurs jours de retards dans le règlement des créances.
Une des raisons connue, au début du confinement de mars 2020 et qui a été depuis résolue, concernait les paiements fournisseurs qui ne pouvaient pas être activés depuis l’ordinateur des personnels confinés à domicile en télétravail pour cause de non transmission des accès sécurisés aux postes de travail personnel.
Il faut relativiser l’impact de ces retards de paiement auprès des entreprises qui utilisent l’affacturage car les services de recouvrement du factor permettent justement de réduire ces retards de paiement.
Si le délai moyen de retard de paiement est calculé à deux semaines pour toutes les entreprises, celui constaté pour les adhérents à l’affacturage est plus faible, même si les retards là aussi malheureusement ont tendance à s’allonger lorsque le contexte économique se dégrade.