Lorqu'une entreprise a eu des rejets bancaires, il n’est pas encore trop tard pour recourir à l'affacturage, mais il ne faut pas tarder.
Les rejets bancaires, s’ils s’expliquent et sont régularisés, ne constituent pas un obstacle à la mise en place d’une solution d’affacturage.
En revanche, les rejets bancaires sont le signe que votre entreprise connait de fortes tensions de trésorerie et qu’il vous faut rapidement mobiliser vos créances clients.
Si l'entreprise attend trop, les rejets bancaires vont s’accumuler, et conduire à des inscriptions de privilèges auprès des organismes sociaux ou fiscaux. La BDF va dégrader la note financière de l'entreprise.
Quand la situation financière de l’entreprise est trop dégradée, le risque est réel que même les sociétés d’affacturage ne puissent pas financer la trésorerie nécessaire . Un refus des factors pour intervenir sur des sociétés qui ont attendue trop longtemps avant de solliciter de la trésorerie est monnaie courante.
La seule alternative pour l’entreprise sera alors de se placer sous procédure collective en attendant que son plan de redressement soit accepté par le juge. Le factor pourra intervenir en affacturage une fois le plan de redressement accepté ou pendant la période d’observation.
Traditionnellement l’affacturage était une solution pour les entreprises en difficulté financière qui n’était plus en mesure de payer leurs fournisseurs, les organismes sociaux ou les taxes.
En intervenant sur ce segment d’entreprises, l’affacturage s’est construit une réputation de solution pour entreprises en difficulté financière.
Au fil du temps pourtant, l’affacturage a su faire évoluer ses offres de financement, et on peut dire aujourd’hui qu’il est plutôt une solution pour les entreprises qui ne veulent pas connaitre de difficultés financières.
En insistant sur le côté préventif de la solution d’affacturage, il est possible d’éviter d’entrer dans des difficultés financières très préjudiciables à l’entreprise.