Les besoins de financements des entreprises sont à un niveau habituellement très élevés.
En 2017, les dirigeants de PME sont 58% à se déclarer inquiets pour l’activité de leur entreprise, dont 9% très inquiets. Ils sont 63%, dans le secteur de l’industrie.
Les dirigeants de PME sont 51% à penser que la crise actuelle aura un effet négatif sur leurs investissements sur les six prochains mois. Ils sont 21% à ne pas prévoir d’investissements du tout pour les six prochains mois. En 2020, on peut penser que la situation n'a pas évoluée dans un sens favorable.
Les dirigeants de PME sont à 27% inquiets de l’impact sur leur trésorerie . 65% des dirigeants ont au moins un besoin de financement, contre 60% l’an passé.
Les dirigeants de PME sont 88% à constater un durcissement des financements d’exploitation. Ils sont 68% à constater au moins une mesure de durcissement des financements bancaires.
Le rapport relève en conclusion qu’il y a une auto-censure dans le comportement des dirigeants. 30% des dirigeants, déclarent se restreindre dans leurs demandes d’investissements auprès des banques.
Plus que jamais, les solutions alternatives aux concours bancaires classiques sont à mettre en avant, afin d’augmenter le panel des ressources financières pour les PME.
Des demandes d’ affacturage sous forme confidentielle ou déconsolidante, sont faites actuellement par des PME prévoyantes, qui bénéficient toujours de concours bancaires, afin de diversifier les sources de financements, et de valoriser les créances en attente de leur poste clients.
La Banque de France publie régulièrement ses statistiques sur les engagements bancaires en crédits pour les entreprises , ce qui donne le niveau d'accès aux crédits pour les entreprises.
En 2016 c’est une augmentation de +4.4% de l’encours de crédit des entreprises par rapport à 2015, et en 2017 c’est +5.6% par rapport à 2016.
À fin septembre 2020, les crédits mobilisés par les entreprises sont en hausse de +12,4%, principalement à cause de la crise du COVID et de la mise en place du PGE.
Sans surprise ce sont surtout les grandes entreprises qui en ont le plus profité. Mais il faut relever que les petites et moyennes entreprises ont aussi eu recours aux crédits avec, ce qui va dans le bon sens par rapport aux années précédentes où les PME et petites entreprises avaient un accès aux crédits plus difficile.
Il faut noter que des crédits de trésorerie, qui servent au fonctionnement quotidien de l’entreprise, peuvent être adossés à des garanties. La BPI contre-garantie un certain nombre de crédits, mais il faut relever que des garanties sont aussi apportées quand la créance à financer est assurée contre les impayés . Le risque de crédit crunch ne semble plus d'actualité.
Le poste clients est un actif finançable, comme peuvent l’être des machines ou des locaux. Cela présente une solution de crédit de trésorerie alternative aux crédits purement bancaires.
Les crédits de trésorerie distribués par l’affacturage sont quasiment tous garantis contre une insolvabilité du client. Cette garantie est le levier qui permet au factor de financer la facture, avec en face un actif certifié, le poste clients.
L'affacturage :
L'affacturage et le financement des PME
Avis d'expert :
Besoins en affacturage dans la vie de l'entreprise
Définition :
Les entreprises de taille intermédiaires