Ce tableau reprend l’évolution en nombre des entreprises qui ont souscrit un contrat d’affacturage auprès des différentes sociétés d’affacturage qui exercent en France. (source ASF)
Année | Nombre d'entreprises adhérentes | Pourcentage de croissance |
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2005 | 24 744 | |
2006 | 26 339 | +6.5% |
2007 | 26 647 | +1.2% |
2008 | 28 764 | +7.9% |
2009 | 30 857 | +7.3% |
2010 | 35 217 | +14.1% |
2011 | 36 943 | +4.9% |
2012 | 37 926 | +2.7% |
2013 | 38 935 | +2.7% |
2014 | 40 612 | +4.3% |
2015 | 40 914 | +0.7% |
Sur ce tableau il est clairement visible que ce marché en nombre d’entreprises adhérentes est en croissance toutes les années. Avec un pic de croissance en 2010, qui a suivi deux bonnes années de croissance en 2009 et 2008. Périodes qui ont suivi la crise de 2008, avec des problèmes de financement pour les PME et TPE qui avaient de graves difficultés à se financer auprès de leurs banques habituelles et qui se sont tournées vers les solutions d’affacturage. Après 2010, le croissance continue mais à un rythme plus lent.
Bien que minoritaire, la part de l’affacturage international comparée à l’affacturage global est en constante augmentation ces dernières années. Celle-ci passe d’environ 17% du global de l’affacturage en 2011 et 2012, à 19% en 2013 et à 25% en 2014.
Quand on regarde les deux dernières années, la croissance du marché international surperforme largement la croissance du marché national. Avec +14% en 2013, contre +6% pour le national, et +47% contre +5%, la croissance du marché international dépasse et tire la croissance global du marché.
Le marché de l’affacturage a une nouvelle fois connu une croissance soutenue de +8% en 2016 avec 268.1 milliards de créances prises en charge. A comparer aux +9.5% de 2015 et 248.1 milliards de créances prises en charge. Si c’est une croissance légèrement moindre, c’est toujours une croissance solide.
La partie domestique de l’affacturage est la partie qui connait la plus petite croissance, elle est de +4.6% en 2016 avec 189.5 milliards de créances à rapprocher de celle de 2015 de +6.6% avec 180.7 milliards de créances. La partie domestique de l’affacturage est toujours la partie prépondérante avec 71% du marché global, mais en légère diminution par rapport à 2015 qui représentait 73% du marché global.
C’est la partie internationale de l’affacturage qui avec une forte croissance de +17.5% tire la croissance du marché, avec 78.6 milliards de créances prises en charge.
Sur l’année 2015 le marché de l’affacturage connait une croissance de +9.5% (source ASF).
En volume le marché français de l’affacturage fait, en 2015, +21.6 milliards d’euros par rapport à 2014, soit 248.2 milliards d’euros de créances prises en charge par les différents factors contre 226.6 milliards d’euros en 2014.
Cette croissance du marché est légèrement plus faible que celle de 2014 sur 2013 qui était de +13%.
La croissance du marché sur le plan international en 2015 est moins marquée avec +18%, que celle de 2014 avec +47.5%. En 2014, le marché avait été clairement tiré vers le haut par la part internationale de l’affacturage, ce qui n’est pas le cas en 2015, bien que la croissance de l’international dépasse largement celle du marché domestique.
Avec +6.6%, le marché domestique de l’affacturage est en faible croissance en 2015 par rapport au +4.8% de 2014. La part domestique du marché semble avoir atteint une certaine maturité qui lui permet de suivre une croissance plus modeste.
Le nombre de factures traitées par l’affacturage s’est élevé à 44.5 millions en 2015 contre 40.7 millions en 2014, soit une progression de 3.3 millions de factures supplémentaires, équivalent à +8% sur un an
Les entreprises qui ont recours à l’affacturage s’élèvent à 40 914 en 2015 contre 40 561 en 2014, soit une progression de +353 entreprises et +1% en pourcentage.
L’évolution du marché de l’affacturage sur l’année 2014 est toujours positive avec une croissance établie à +13%, avec 226.5 milliards de créances prises en gestion par les factors contre 200.5 milliards en 2013.
La croissance du marché de l’affacturage est plus solide en 2014 qu’elle ne l’était en 2013 avec +7.5%, et en 2012 avec +7.6%. Cette croissance de +13% est en ligne avec celle de l’année 2011 qui avait vu le marché croitre de +13.9%. En terme de volume c’est un nouveau record qui s’établi avec plus de 226 milliards de créances gérées par les factors en 2014 contre 200.5 milliards de créances en 2013, 186.5 milliards en 2012 et 174.5 milliards en 2011.
Avec 40 612 entreprises adhérentes d’un contrat d’affacturage en France, c’est également un record puisque c’est la première fois que le chiffre des 40 000 adhérents est atteint.
Pour comparaison, en 2013 il y avait 38 935 adhérents, en 2012 ce chiffre était de 37 926 adhérents et en 2011 il était de 36 943 entreprises. Même s’il parait modeste par rapport aux 4 millions d’entreprises qui exercent en France, il faut ramener ce chiffre aux entreprises qui travaillent en BtoB ce qui réduit fortement le panel.
Avec +6.6%, le marché domestique de l’affacturage est en faible croissance en 2015 par rapport au +4.8% de 2014. La part domestique du marché semble avoir atteint une certaine maturité qui lui permet de suivre une croissance plus modeste.
L’ encours du marché de l’affacturage, c'est-à-dire l’encours du montant global des créances prises en charge par les factors, arrêté au 31 décembre 2014 s’établi au plus haut, à 33.5 milliards de créances.
Là aussi, c’est la première fois que cet encours dépasse largement les 30 milliards d’euros. Par comparaison il s’établissait à 30 milliards en 2013, à 27 milliards en 2012 et à 27 milliards également en 2011.
Ce sont surtout les créances internationales qui tirent la croissance du marché vers le haut avec une croissance de +47.5% en 2014 comparé à la croissance du marché national de +4.8%.
Même si les volumes qui sont traités à l’international ne représentent que le tiers des volumes de l’affacturage domestique, sa forte croissance tire fortement le marché vers le haut.
En termes de volumes de créances gérées, le montant s’élève à 57 milliards de créances en 2014, contre 38.5 milliards en 2013, 33.8 milliards en 2012 et 31.7 milliards en 2011.
Dans la partie internationale , la répartition des opérations d’exportation par rapport aux opérations d’importation s’établie ainsi, +52.9% pour l’exportation et +26.4% pour l’importation. C’est un changement de direction par rapport à 2013 qui avait vu une forte poussée des opérations d’importation, avec +61%, contre +6.3% pour l’exportation. La croissance du marché à l’international s’était élevé à +14.1% en 2013, à +7.4% en 2012 et à +21.7% en 2011. Il est indéniable que c’est la partie internationale qui tire désormais le marché français de l’affacturage.
La tendance générale est une hausse des montants de l’année 1994 à 2011, avec une multiplication par 9 des montants gérés par les sociétés d’affacturage , passant de presque 20 milliards d’euros en 1994 à presque 175 milliards d’euros en 2011
L’année 2002 marque une période de stagnation. L’augmentation des montants est faible, elle passe de 70.23 milliards d’euros en 2001 à 70.92 milliards en 2002, soit 690 millions d’euros de hausse, et moins de 1% de croissance, le marché est quasi stationnaire.
Une baisse des entreprises utilisatrices : Il faut noter que dans le même temps le nombre d’entreprises ayant recours à l’affacturage est lui en baisse puisque les entreprises passent de 21327 en 2001 à 20855 en 2002, soit 472 entreprises de moins qui utilisent l’affacturage.
Une compensation par les volumes : la baisse des montants, qui aurait du accompagner la baisse des entreprises, est alors compensée par une augmentation moyenne des volumes cédés par chaque entreprise.
L’année 2009, a quant à elle connue une baisse, phénomène nouveau et unique sur ce marché depuis le début de l’étude, avec 128.18 milliards d’euros en 2009 contre 134.12 milliards d’euros en 2008, la baisse est de -4.4%, et de presque 6 milliards d’euros de créances remises aux factors en moins.
Une hausse des entreprises utilisatrices : cette baisse n’est pas la traduction d’une réduction du nombre des entreprises utilisant l’affacturage puisqu’elles sont 3428 de plus à y avoir recours, soit une hausse de +12%.
L’explication réside dans les effets de la grave crise de 2008 qui a réduit les chiffres d’affaires des entreprises et par voie de conséquence, les montants remis en affacturage.
Tableau des montants des créances comprenant une répartition entre créances domestiques et créances internationales.
Les créances nationales étant les créances émises par des entreprises françaises sur des clients résidant sur le sol domestique français, et les créances internationales, étant les créances émises à l’ export ou à l’ import .
Une croissance plus forte que le domestique.
Durant cette période, la croissance des volumes des créances internationales est plus forte que la croissance des créances domestiques.
Avec une multiplication par 23 du volume des créances internationales, contre une multiplication par 8 des volumes domestiques, la part internationale connait la croissance la plus forte, même si les volumes de départ étaient très limités, ce qui explique cette explosion de croissance.