Crédit red clause
Le crédit red clause permet à la banque notificatrice d'effectuer une avance au bénéficiaire avant remise des documents.
Ce crédit documentaire porte ce nom car à l’origine une clause spéciale écrite en rouge était apposée pour attirer l’attention sur sa nature particulière.
Crédit documentaire sans gage
Ce crédit court terme n'exige pas de gage. Le risque se traduit par un coût élevé pour l'entreprise mais sur une courte durée : les fonds obtenus permettent de couvrir les dépenses engagées, avant que les formalités de transit et de dédouanement soient effectuées.
Le crédit red clause permet au vendeur de bénéficier d’un financement contre l'engagement de procéder à l'expédition des marchandises.
Si le vendeur n’expédie pas la marchandise ou ne rembourse pas cette "avance", la banque réclamera le remboursement à la banque émettrice qui, elle même, se retournera vers l’acheteur.
Crédit green clause
Ce crédit suit le même principe que le "red clause", à la différence que les paiements seront consentis uniquement sur présentation de justificatifs prouvant l'existance et le transit des marchandises. Il comporte donc moins de risques pour la banque.
Limites du crédit red clause
Son utilisation est relativement complexe avec un formalisme à respecter pour les clauses et les délais.
Son coût est plus élevé que les autres modes de paiement et d'encaissement classique. Il est proportionnel au risque, et varie autour de 3%.
Le financement est généralement partiel, à hauteur de 70 %.
Il existe un risque au niveau des documents, notamment s'il y a une différence entre les mentions portées sur les documents et la marchandise livrée.
Ce crédit documentaire est largement supplanté par l'affacturage.